Les données du problème :

Le nombre de cotisants ne cessent de baisser :

1960 : 4 actifs pour 1 cotisant
2005 : 2 actifs pour 1 cotisant
2050 : 1,2 actifs pour 1 cotisant

L’espérance de vie à 60 ans ne cesse d’augmenter :

2015 : 27 ans pour les femmes et 24 ans pour les hommes

L’augmentation du % des 60 ans et + dans la population (France Métropolitaine) :

1901 : 12,7 %
2013 : 24%
2030 : 29,4 %
2050 : 31 %

L’augmentation du % des 75 ans et +… :

1901 : 2,5 %
2013 : 9,1 %
2030 : 12,3 %
2050 : 16 %

Les facteurs économiques fragilisant la répartition :

- Chômage
- Stagnation des revenus
- Faible activité des seniors (le taux d’emploi des 60/64 ans est le plus faible d’Europe avec 19,8% (21,7% en Italie, 37,7% en Espagne, 46% au Royaume-Uni, 47,3% en Allemagne)

Conséquences directes sur les régimes :

- Baisse des rendements des régimes

- Aggravations du déficit des caisses de retraite

  • 2011 : 14 milliards d’euros tous régimes confondus
  • 2017 : 20 milliards d’euros

Conséquences directes sur le particulier :

-  Le nombre de trimestres requis pour le taux plein ne cesse d’augmenter : 172 trimestres pour les personnes nées après 1973
-  L’âge légal de départ à la retraite fixé à 62 ans devra va être repoussé entrainant avec lui l’âge de départ à taux plein automatique fixé aujourd’hui à 67 ans



La fin d'un système :

Créé en 1945 par le parti communiste français, notre système de retraite par répartition a été fondé sur un principe de solidarité pernicieux issu du collectivisme. Selon l’adage « de chacun selon ses moyens à chacun selon ses besoins », cette idéologie collectiviste paupérise chaque jour davantage les français. Les charges sociales imputées sur les salariés du privé et sur les Travailleurs Non-Salariés augmentent sans cesse et grèvent inexorablement leur reste à vivre.

Résultat : 8,6 millions de pauvres selon l’INSEE (2010), 5,5 millions de chômeurs d’après les chiffres de Pôle Emploi (fin novembre 2013) et 15 millions de personnes qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts comme le souligne la récente étude LH2 pour CA Com (janvier 2014).

Aujourd'hui, avec un montant qui s'élève à 236,6 milliards d'euros en 2014, la dette sociale (déficit accumulé) représente 11,7% de la dette publique française (qui atteint 2 000 milliards d'euros). C’est un véritable fardeau pour les générations futures.

Selon les chiffres de l’OCDE de novembre 2014, la France est championne du monde des dépenses de protection sociale avec 32% du PIB en 2013 contre 21,9% pour les pays de l’OCDE. Soit 50,6% de dépenses supplémentaires pour la maladie, la vieillesse, l’invalidité, le chômage etc…

Une mesure de salut public consisterait à rompre avec le monopole de la sécurité sociale.

Marc Le Fur, député UMP des Côtes-d’Armor et vice-président de l’assemblée nationale, s’est récemment exprimé sur le sujet lors d’une réunion publique à Châteaulin dans le Finistère (7 mars 2015). Interpellé par un participant sur la question du monopole de la sécu et le fait de pouvoir s’assurer librement, il a répondu : "Vous avez tout à fait raison, Monsieur X, le monopole de la Sécu n’existe plus depuis 1993. Je connais très bien le sujet et je l'ai déclaré plusieurs fois devant l'Assemblée nationale. Vous pouvez vous assurer ou vous le souhaitez. "


La prophétie de Frédéric Bastiat :

Mort en 1850 à l’âge de 40 ans, Frédéric Bastiat est un économiste, homme politique et polémiste libéral français.

Tombé dans un oubli relatif en France, il bénéficie d'une renommée internationale, en particulier grâce à ses Harmonies économiques. Pascal Salin y voit la conséquence de la trop grande clarté de ses écrits et reprend une citation de Bastiat : « Le public est ainsi fait qu'il se défie autant de ce qui est simple qu'il se lasse de ce qui ne l'est pas »

Un siècle avant la création de la Sécurité sociale, les sociétés de secours mutuel se multipliaient. Ce sont les ancêtres de nos mutuelles actuelles. Ces organisations pratiquaient l'entraide entre les adhérents pour réduire l'impact de problèmes comme la maladie, l'infirmité, les accidents ou le chômage. A l’époque, Frédéric Bastiat avait prédit ce qui se passerait si le gouvernement intervenait :

« Il est aisé de deviner le rôle que le gouvernement s’attribuera. Son premier soin sera de s’emparer de toutes ces caisses sous prétexte de les centraliser; et, pour colorer cette entreprise, il promettra de les grossir avec des ressources prises sur le contribuable. Car, dira-t-il, n’est-il pas bien naturel et bien juste que l’État contribue à une œuvre si grande, si généreuse, si philanthropique, si humanitaire ? Ensuite, sous prétexte d’unité, de solidarité (que sais-je ?) il s’avisera de fondre toutes les associations en une seule, soumise à un règlement uniforme.

Mais je le demande, que sera devenue la moralité de l’institution quand sa caisse sera alimentée par l’impôt, quand nul, si ce n’est quelque bureaucrate, n’aura intérêt à défendre le fonds commun, quand chacun, au lieu de se faire un devoir de prévenir les abus, se fera un plaisir de les favoriser, quand aura cessé toute surveillance mutuelle et que feindre une maladie ne sera autre chose que jouer un bon tour au gouvernement ?

Bientôt, qu’arrivera-t-il ?

Les ouvriers ne verront plus dans la caisse commune une propriété qu’ils administrent, qu’ils alimentent, et dont les limites bornent leurs droits. Peu à peu, ils s’accoutumeront à regarder le secours en cas de maladie et de chômage, non comme provenant d’un fonds limité préparé par leur propre prévoyance, mais comme une dette de la société. Ils n’admettront pas pour elle l’impossibilité de payer, et ne seront jamais contents des répartitions.

L’État se verra contraint de demander sans cesse des subventions au budget. Là, rencontrant l’opposition des Commissions de Finances, il se trouvera engagé dans des difficultés inextricables. Les abus iront toujours croissant, et on reculera le redressement d’année en année, comme c’est l’usage, jusqu’à ce que vienne le jour d’une explosion.

Mais alors, on s’apercevra qu’on est réduit à compter avec une population qui ne sait plus agir par elle-même, qui attend tout d’un ministre ou d’un préfet, même la subsistance et dont les idées sont perverties au point d’avoir perdu jusqu’à la notion du droit de la propriété de la liberté et de la justice ».

Frédéric Bastiat.

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